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Historique de Carbone 14

L’association Carbone 14 a été créée en 1994. Il s’agit d’une association de statut juridique « loi de 1901 » dont les membres sont issus du Master professionnel « Conservation, gestion et diffusion des oeuvres d’art du XXème et XXIème siècle.
La loi de 1901 définit l’association comme la « convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices ». L’association déclarée est dotée d’une personnalité morale et d’une existence juridique lui permettant d’acquérir, de posséder et de recevoir des subventions par exemple. Les étudiants se sont constitués en association afin de faciliter leurs démarches et d’accroître leur crédibilité.
Association à but non lucratif, Carbone 14 doit son nom aux étudiants de l’ancien DESS archéologie-histoire de l’art. Elle a été réactivée en 2000, par les étudiants de la formation. Son objet social est de permettre la diffusion de l’art contemporain et la promotion de projets artistiques tels que la mise en place de diverses expositions. Inactive entre 2004 et 2007, les étudiants du Master ont relancé son activité dans le but de mener à bien un nouveau projet d’exposition, et ceci pour plusieurs raisons :

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  • La création d’une dynamique dans le cadre d’un cursus universitaire professionnel dans le domaine de l’art et de la culture
  • La valorisation du Master et l’opportunité offerte aux étudiants de concevoir un évènement artistique et professionnel, de son élaboration à sa concrétisation
  • La sollicitation de subventions auprès d’institutions privées ou publiques afin de mener à bien la réalisation du projet
  • Carbone 14 bénéficie de nombreux partenariats qui varient selon les années tels que la Région Languedoc-Roussillon, le Département de l’Hérault, la Drac, la ville de Montpellier, l’Université Paul Valéry ainsi que le musée de Sérignan et le Frac Languedoc-Roussillon.

Découvrez ci-dessous les projets curatoriaux des promotions précédentes du Master "Gestion, conservation et diffusion des oeuvres d'art des XXème et XXème siècles"

2012

Interstice - des espaces immersifs

Ce projet amorcé en janvier 2012 a débuté le 26 octobre 2012. Des oeuvres  innovantes et de qualité on été présentées autour du thème de la connexion et de l’interactivité, à la Galerie Saint-Ravy de Montpellier. L’exposition s'est tenu du vendredi 26 octobre au dimanche 11 novembre. Vous avez été plus de 430 à venir l'expérimenter'.



De jeunes artistes régionaux ont été mis à l'honneur, notamment avec une pièce collective de Julien Borrel, Edouard Lecuyer et Maxime Boutin, ou bien encore une création de l’artiste Nicolas Daubanes.

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En partenariat avec le Frac LR, Squeeze Chair de Wendy Jacob et Music for the eyes de Rolf Julius  ont été également présentées au public durant  l’exposition à la galerie Saint-Ravy.

2011

Le temps des styrènes

Pour célébrer la réouverture de son Musée des Moulages, l’université Paul Valéry de Montpellier ainsi que les élèves du Master CGDOAXX ont organisé l’exposition «Le temps des styrènes», du 25 Octobre au 20 Décembre 2011. Art contemporain et antiquités s'y sont mêlés au travers des créations de Jean-François Gavoty, artiste français, né en 1955 et travaillant à Strasbourg. Spécialiste des moulages - restaurateur de formation - il a axé son travail, d’inspiration mythologique, sur l’association entre quelques pièces du musée et ses œuvres inédites composites.



Plusieurs Ã©vènements ont permit de redécouvrir l’espace dédié à l’étude du moulage au sein de la faculté de Paul-Valéry. Les collections de cet établissement, unique en France, viennent récemment d’être labellisées patrimoine du XXe siècle. Le musée a ré-ouvert ces portes à la rentrée 2012.

2009

L'envers du Je

Du mardi 3 novembre 2009 au 30 novembre 2009, à l'ancien Baloard à Montpellier vous avez pu découvrir les oeuvres des artistes suivants: Cristian Alexa, Sarah Barthe, Juliette Bingisser, Lili Fantozzi,, Emmanuel Plantier, Julien Prévieux, Michi Schneider, Nedko Solakov.

La réflexion était menée autour de la question identitaire et de son jeu avec les identités multiples de tout un chacun. En effet, le poète, l’artiste, celui qui cherche à faire oeuvre doit apprendre d’abord à se connaître avant de pouvoir parler de lui. Cependant, si l’artiste traite d’une identité mouvante et multiple, il aura plus de chance d’attirer l'oeil du spectateur ; car ce dernier a besoin de l’image, d’une image dans laquelle il puisse se référer, se reconnaître afin d’assouvir son besoin narcissique de reconnaissance de soi. Aussi, les artistes témoignent-ils d’une véritable volonté à représenter ou à mettre en scène l’image de soi ou de l’autre afin de toucher les consciences.




 

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